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The Ten Commandments are a gift from God to man, so that man may know how to live with his Maker and with other men. These laws are a moral compass for every soul, a code of ethics for every nation. To neglect them is to invite misery. To heed them is light and joy." - Pastor Schultze.

The Law and You: A Commentary on the Ten Commandments

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« On craindra le nom de l’Eternel depuis l’occident, et sa gloire

depuis le soleil levant. Quand l’ennemi viendra comme un fleuve,

l’Esprit de l’Eternel le mettra en fuite. » Es 59 : 19

LA NOUVELLE EVANGELISATION !

Contemporain… Lisse… Attirant… et ABOMINABLE !

« Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, (…) Et ils détourneront l’oreille de la vérité... » 2 Tim 4 : 3-4

Dr. A. W. Tozer a fait remarquer, dans un de ses textes il y a une cinquantaine d’années : « Toute évangélisation qui, en jouant sur des intérêts communs ou sur des discussions concernant l’actualité, cherche à établir un terrain d’entente où le pécheur parvient à se sentir ‘comme à la maison’, est aussi fausse que les autels de Baal.

Trop d’hommes sont prêts à faire des compromis avec Baal pour obtenir des avantages vis à vis de leurs pairs. Le désir de « réussir » est très fort dans le cœur de tout homme né de ce côté de l’éternité. Ce désir est intimement lié avec la nature même de l’homme, qui veut entrer dans la compétition, conquérir, et atteindre le sommet. Tout homme qui n’a pas assouvi ce besoin de réussite se sent frustré, agité, découragé et déprimé.

C’est cette attitude qui dit, ‘faisons quelque chose de grandiose’qui a conduit l’homme à la tour de Babel. Parce que cette attitude est noble, mais pervertie par le péché, l’homme cherche à accomplir de grands desseins, mais il le fait pour lui–même plutot que pour Dieu. C’est ce même état d’esprit qui est à la racine de tout sport de compétition. C’est aussi cela qui motive le monde des affaires. L’homme veut être le premier, sinon pour ceci ou cela, ou pour autre chose ailleurs, mais assurément quelque part. S’il n’est pas le premier sur la lune, alors peut-être, il le sera au jeu d’échec avec un membre de la famille, ou bien il sera le meilleur chauffeur de tout le quartier, ou bien la personne la plus aimable à l’église. Seuls ceux qui s’efforcent d’atteindre le sommet sont assurés d’une postérité à promesses. C’est cette même attitude qui veut à tout prix gagner la course, une attitude qui vient d’une nature humaine pervertie, qui pousse tant de serviteurs de Dieu à tout faire pour remplir leurs assemblées et les agrandir.

Jésus a dit, « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18 : 36). Etant donné que ce qui nous est donné naturellement est corrompu par le péché, ce qui nous est donné surnaturellement s’y oppose. C’est ce que Paul explique lorsqu’il dit : « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’esprit, et l’esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux… » (Gal 5 : 17). Jésus s’est exprimé sur ce conflit de façon même plus radicale lorsqu’il a dit : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » (Matt 16 : 25). La vie naturelle qui instinctivement aime à se pavaner doit être crucifiée et remplacée par la vie spirituelle que Dieu a en réserve pour nous, ou bien, nous ne serons jamais ses disciples.

Oui, le Christianisme en Amérique se méprend au sujet des talents naturels, les voyant comme une bénédiction ou un don de Dieu. Il est inconcevable, pour le ‘Chrétien Américain’, qu’un homme qui mesure plus d’1 m 85 ne devrait pas être joueur de basket, ou qu’un homme avec un torse de bronze ne devrait pas jouer au rugby, ou encore qu’un homme avec des poumons d’acier ne devrait pas être footballer (afin que tous nous autres, Chrétiens, nous puissions regarder les matchs à la télé le dimanche après-midi). Nous supposons que tout cela vient de Dieu et nous est donné pour notre bon plaisir, et nous ne réalisons même pas que c’est simplement notre nature charnelle et compétitive qui essaie de dépasser les autres et nous empêche de garder le jour du Sabbat saint.

Si nous ne pouvons pas gagner le monde avec les bonnes vieilles méthodes de l’Evangile, alors changeons l’Evangile par un nouvel Evangile. Si les gens ne veulent plus de doctrine solide, alors nous leur en donnons un peu moins, pour nous éviter la honte de Noé qui, ayant refusé de devenir contemporain à son époque, n’a gagné aucune âme à Dieu alors qu’il avait prêché 120 ans. Nous ne pouvons pas faire face à une telle humiliation. Nous ne pouvons pas voir des gens tourner les talons alors que nous leur prêchons la saine doctrine. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir l'air de perdants, donc nous leur courrons après avec un Christianisme qui leur offre ce qu’ils veulent, plutôt que ce que Dieu veut :

S’ils veulent des messages de 10 mn, nous leur donnons des messages de 10 mn. S’ils veulent des messages peu convaincaints, nous évitons de les turbuler où ils ont besoin d'être turbulés. S’ils veulent des chanteurs professionnels habillés comme à Hollywood, nous leur donnons des chanteurs professionnels – sauvés, sanctifiés ou non ! S’ils veulent annuler le culte ou la réunion de prière à cause du match, pas de problème. S’ils veulent de la musique Rock mélangée avec des paroles chrétiennes, nous faisons le mélange pour eux. Quand les gens veulent du théâtre et du spectacle sur scène, nous leur donnons. S’ils veulent des justifications pour le divorce et le remariage, nous les bénissons dans le nom de Jésus (il y a aujourd’hui autant de divorces dans les familles fréquentant une église que dans les autres). Au bout du compte, nous ne voulons pas les perdre, à n'importe quel prix.

Mon ami, défions-nous de cette nouvelle évangélisation de compromis, par laquelle nous élevons des enfants qui connaissent toutes les statistiques de douzaines de joueurs de football, mais qui ne savent même pas nommer un seul héros de la foi chrétienne ; je pense aux pionniers tels Augustine, Savonorola, Luther, Wesley, William Carey, Hudson Taylor, Jonathan Goforth ou Mary Slessor. Les préoccupations et les conversations de nos enfants ne gravitent qu’autour des matches et derniers exploits de leurs équipes favorites ; ils sont loin de se soucier des grands saints de jadis qui, ardents; étaient entourés de la gloire de Dieu, changeant leurs communautés et leurs nations. Ne serait-il pas merveilleux que nos garçons, au lieu de suivre les matches de foot le dimanche après-midi, se mettaient à dévorer les livres des grandes aventures spirituelles des vaillants guerriers de l’Eternel au travers de l’histoire ?

Quand les femmes veulent venir à l’Eglise habillées pour attirer les hommes, Bibles à la main, nous les laissons faire. Quand les hommes viennent adorer le Dieu très saint portant les mêmes vêtements qu’ils avaient au dernier match de foot, nous les laissons faire. En résumé, peu importe à quoi nous ressemblons à l’extérieur, c’est ce que nous sommes à l’intérieur qui compte.

Cela parait bon au premier abord, il n’en reste pas moins que ce que nous sommes à l’intérieur se verra à l’extérieur. Jésus n’a pas dit, ‘vous les reconnaîtrez à leurs racines’, mais bien ‘à leurs fruits’. Les racines reflètent le ‘dedans’, la vie intérieure ; mais le fruit est l’extérieur, le visible. Le message, c’est : si les racines sont saintes, alors les fruits seront saints aussi. Souvenez-vous de ça.

Paul dit, « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité... » 2 Tim 4 : 3-4

Je crois que le temps auquel Paul fait allusion, c’est aujourd’hui. Ceci dit, ce n’est certes pas le moment de compromettre avec le monde, et de mélanger le Baalisme avec Christ, pour garder les gens coûte que coûte. Plutôt, il est temps pour nous de tenir bon, d’aller plus en profondeur, de prier davantage de tous nos cœurs, de prendre le reste des saints et de les voir être chauffés à blanc d’amour pour Jésus. Alors, le jour viendra où le feu tombera et où les pécheurs se convertiront dans leurs voitures, dans les bars, les salles de classe, les usines, sans même qu’un message ou qu’un appel n’ait été donné, comme cela s’est produit lors du réveil aux pays de Galles.

Lors du réveil au Pays de Galles, 17 hommes ont refusé le Baalisme dans le Christianisme, ils ont refusé de baisser la barre, refusé de poursuivre les gens avec de la mangeaille et, lors de cette nuit mémorable de 1904, le feu est tombé. En moins d’un mois, ces 17 hommes qui priaient et tenaient ferme ont rapporté un fruit de 37000 qui se sont repentis et qui ont reçu Christ. En l’espace de 5 mois, 100000 personnes avaient été propulsées dans le Royaume. Alors, même les journaux gallois ont commencé à publier des colonnes spéciales, listant les noms de ceux qui étaient nés de Dieu. Insistons sur le fait que ce réveil ne s’est pas produit par compromis, en permettant que le tiède ou le pécheur se sente ‘à l'aise’ dans l’église. Ce réveil est venu par la persévérance, jusqu’à ce que les flammes de la Pentecôte aient lavé tout péché, toute tache, toute souillure du cœur du reste saint engagé pour Dieu.

Ou bien, considérez le travail colossal de Dieu dans le réveil des îles Hébrides, de 1948 à 1952. C’était tout aussi puissant. Là, 7 hommes dans une grange et 2 sœurs d’un âge avancé, chez elles, ont pris la décision de tenir bon et tous ont vu le salut de l’Eternel. Lisez plutôt cet extrait qui décrit la situation d’alors :

"Le petit groupe de guerriers de l'église allèrent vers la ferme pour implorer les pro,esses de Dieu. Peu de temps après minuit Duncan Campbell a demandé à Jean; le forgeron local, de prier. Jean se leva avec sa casquette à la main qui ne sera jamais oubliée par ceux présents.

Au milieu de sa prière il s'arreta et leva sa main droite vers le ciel; continuant, "Oh Dieu; Vous avez promis de verser l'eau sur le terain sec, et cela ne se passe pas. Il a fait une pause et continua, " Seigneur, je ne sais pas comment sont les autres ministères ici envers Vous; je ne le sais pas mais, Eternel, si je sais quoi que ce soit concernant mon propre coeur; je me tiens devant Vous comme un récipient vide, assoiffé pour Vous et pour une démostration de votre Pouvoir. " Il s'arrêta à nouveau, et après un moment de silence suspendu cria, Oh, Dieu; Votre honneur est en jeu; et je Vous challenge d'accomplir les responsabilites de votre engagement et de faire ce que vous avez promis de faire."

« Voici un homme qui prie la prière de la foi que le ciel doit exaucer. Il y a des gens à Arnol aujourd’hui qui peuvent attester que pendant que ce frère priait, la vaisselle cliquetait sur le buffet alors que Dieu libérait Sa grande puissance. Ensuite, des vagues de la puissance divine, les unes après les autres, s'étendissent la pièce. En de façon simultanée, l’esprit de Dieu s'étendit sur le village. Les gens ne pouvaient pas dormir et les maisons restaient allumées toute la nuit. Les gens marchaient dans les rues saisis de conviction ; d’autres s’agenouillaient aux pieds de leurs lits implorant le pardon. » (Bright and Shining Revival, de Kathie Walters ; Good News Fellowship, Macon, Georgia, p. 11-12).

La leçon est de ne pas compromettre – ne pas se mélanger aux valeurs, us et coutumes avec lesquels les gens sont comfortables. La leçon est de ‘rester éveillé, de creuser, de chauffer à blanc, et de serrer les rangs’, et prier, obéir, vivre comme si c’était une question de vie ou de mort pour l’Eglise de Jésus Christ et le monde pécheur.

Attendez et voyez le salut de l’Eternel. Mais ne vous polluez pas pour atteindre le succès. La réussite dans le ministère ne consiste pas à rassembler des foules, ni à nous donner l'apparence d'être parfait, ni à faire concurrence aux autres, mais elle consiste à faire tout son possible pour accomplir la volonté de Dieu à chaque seconde. Nous n’obtiendrons jamais les grands réveils en faisant des compromis, en donnant aux gens ce qu’ils veulent recevoir d’une église, en les faisant comfortables dans nos sanctuaires . La clé n’est pas le compromis !

Cette position drastique a été très clairement établie par notre Seigneur, lorqu’Il s’est tourné vers la foule et a dit : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. » (Luc 14 : 26-27). Jésus n’a jamais compromis les règles pour être un disciple et Il ne s’est jamais abaissé à accepter d’accomplir son travail au travers de quiconque aurait refusé de telles règles, aussi strictes soient-elles. O, mon ami, ne construisons pas d’églises tièdes, sachant que Jésus vomira chacune de ces églises tièdes de sa bouche (Apo. 3 : 16).

L’homme, à cause de sa nature pervertie, recherche le succès, une portion de gloire, et tant que le moindre élément de cette gloire sera présent dans le serviteur, il sera l’homme le plus dangereux de la ville, et il n’a rien à faire derrière le pupitre d’une église. L'évangélisation moderne est une évangélisation de Baalisme, de compromis, égoïste, glorifiant la chair, telle une mascarade remplie d’esprit Hollywoodien, mais vide de puissance surnaturelle. Elle ne comporte aucune promesse pour que le ‘feu’ tombe à nouveau. Le pasteur spirituel, lui, persévère et continue de crucifier la chair, sans rechercher sa gloire mais seulement celle du Dieu trois fois saint pour lui et les siens. Il ne donne pas à l’église ce qu’elle veut, mais ce que Dieu veut d’elle.

Donc, je termine avec ces paroles de Tozer sur le même sujet : « Chaque effort qui consiste à adoucir le chemin pour l’homme, et à retirer la culpabilité et la honte est pire qu’inutile : c’est diabolique et dangereux pour les âmes des hommes. » (Renewed Day by Day, de A.W. Tozer, 7 février, Christian Publications, Inc). Merci de prier pour moi !

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