« Aimons ! Une affaire de la
plus haute importance. »
Je N'en Peux Plus!
Partout où l’on fait usage de l’électricité,
il y a une boîte à fusibles. Plus la consommation en
électricité d’une maison est importante, plus la
boîte à fusibles est grande et large. De temps en
temps, un électricien oublie d’indiquer sur la boîte
à fusibles quel fusible correspond à quel circuit. Et
puis, nous les maris, quand nous nous retrouvons devant
une boîte à fusibles, nous beuglons à nos épouses
pour savoir quelles lumières et quels réceptacles
correspondent à quels fusibles.
Bien… A quoi servent les fusibles ?
Les fusibles servent à protéger les circuits
électriques d’une surcharge de courant électrique,
de manière à ce que le système ne soit pas endommagé.
Quand vous faites circuler trop de courant, quand vous
branchez trop de choses sur un circuit donné, les
fusibles sautent et disent « Je n’en peux
plus ! Vous en demandez trop ! »
Par conséquent, tout le circuit s’éteint : le
moteur cesse de tourner, les lumières s’éteignent,
la musique s’arrête, la machine à laver ne tourne
plus et l’ascenseur se bloque entre deux étages.
Et donc, de la même façon qu’il
existe des limites - les fusibles - dans le monde
physique, il existe aussi des fusibles dans notre vie
émotionnelle. Notre système nerveux a un fusible. Nous
pouvons gérer le stress seulement que jusqu’à une
certaine limite, au delà de laquelle nous réagissons
différemment de la façon dont nous souhaiterions
réagir. Nous nous mettons en colère contre celui qui
nous a contrarié une fois de trop… Ou bien, nous
boudons et cessons toute communication pour un temps…
Ou encore, nous refusons d’appeler cette personne au
téléphone ou de la saluer à l’église. Ou
carrément, nous restons à la maison que plutot d’aller
à l’église, pour quelque temps ce qui, trop souvent,
dégénère en pour tousjours. Quand quelque-chose fait
sauter un fusible de nos systèmes nerveux, il se pent
que nous nous mettons à employer des mots que nous
n'avons jamais employés auparavant, comme par exemple,
« je vais divorcer », ou « tu ne m’as
jamais aimé(e) », ou « il faut toujours qu’on
fasse comme tu as décidé », ou « tu veux
toujours avoir raison ».
Quand notre fusible a sauté, il
arrive que nous prenions des décisions radicales,
précipitées, que très souvent, nous regrettons pour
le restant de nos vies. Dans le pire des cas, nous
pouvons aller jusqu’au meurtre. Dans le meilleur des
cas, nous prononçons des paroles blessantes. Oh, quel
terrible gâchis accompagne toujours le sautage d'un
fusible et ces paroles « je n’en peux
plus ! »
Mon ami, nous vivons tous dans un
monde de limites. Tout ce qui n’est pas éternel
présente un point de rupture. Chaque individu ne peut
gérer le stress que jusqu’à une certaine limite,
avant que quelque-chose ne vienne à lâcher.
Les psychologues ont mis au point une
échelle qui assigne un nombre défini de ‘points de
stress’ à chaque catastrophe humaine. Telle quantité
de ‘points de stress’ est associée à un divorce,
telle est associée à la perte d’un emploi, telle à
la faillite, telle correspond à un déménagement, etc.
Quand le score total des ‘points de stress’ est trop
élevé, on dit la personne ‘au bord de la prostration
nerveuse.
Alors, mon ami, je pense que vous me
comprenez dans cette affaire de « je n’en peux
plus ! ». Vous êtes d’accord pour dire
avec moi que nous avons tous des limites, que nous
sommes tous à la recherche d’un fusible assez gros
pour ne jamais sauter, pour ne jamais couper les moteurs,
éteindre les lumières et arrêter la musique…
Eh bien, alléluia ! Allons donc
vers le Fusible Jésus.
Jésus possédait un fusible qui n’a
jamais sauté. Son comportement n’est jamais, jamais
devenu esclave des limites de son système nerveux. Oh,
précieux Jésus, avais -Tu le monopole de ce fusible,
ou existe-t-il aussi un fusible identique, disponible
pour moi ?
La réponse à cette question nous
est donnée dans ce qui est probablement le plus
important chapitre biblique aux Chrétiens : 1
Corinthiens 13. Au verset 7, nous trouvons le rayon des
fusibles des Saintes Ecritures. Il est écrit : l’Amour
« tolère tout. »
Si nous croyons que chaque parole de
la Bible est inspirée, alors, nous sommes coincés avec
ce « tout ». Si nous ne croyons pas
en cette inspiration verbale des Ecritures, alors nous
pouvons réinterpréter ce verset, en l’adaptant à
nos propres limites humaines, et le faire dire « l’Amour
tolere la plupart des choses. » Allons,
réfléchissons ! A quel point est-il crucial de
croire à l’inspiration verbale de la Bible ? Si
nous n’y croyons pas, quels autres astuces allons-nous
trouver pour adapter les paroles prononcées par Jésus
et les apôtres ?
L’Amour « tolère
tout. » Cela, c’est le Fusible Jésus. C’est-à-dire,
un fusible qui ne saute jamais, tout comme le verset
suivant, qui dit que l’amour « ne périt
jamais. » Oh, quel passage merveilleux et
puissant ! Considérons-le aussi dans la version de
la Bible Amplifiée :
« L’Amour tolère qui
que ce soit et tout ce qui se passe. » Et la
suite dans le verset 8, « L’Amour ne périt
jamais. »
Si vous ne croyez pas en l’inspiration
verbale de la Parole de Dieu, votre travail alors est
certainement facile, et pour adapter le texte à votre
infirmité et à vos excuses pour vous arroger le droit
de laisser sauter un fusible.
Mes amis, nous avons grand besoin de
remplacer notre fusible humain. Nous devons l’extraire
de nos systèmes nerveux si fragiles et le remplacer par
le Fusible Jésus. Le Fusible Jésus, c’est l’amour
divin déversé dans nos cœurs par la puissance toute
surnaturelle du Saint Esprit (Rom. 5 : 5).
Oui, la vie est une véritable
cocotte minute, mais mon ami, avec cet amour divin,
toutes choses peuvent être tolérées grâce à la
patience, la bonté, la maîtrise de soi, sans aucune
crise de nerfs. Jésus a dit, « Venez à Moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous
donnerai du repos. Prenez Mon joug sur vous et recevez
Mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur ;
et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car Mon joug
est doux et Mon fardeau léger. » (Matt.
11 : 28-30).
Oui, quel merveilleux passage sous
nos yeux : « venez à Moi… »,
« venez à Moi… », « venez à
Moi… », continuez de venir à Moi. C’est
ainsi que Jésus vous appelle. Il vous appelle ainsi
chaque jour, chaque minute de chaque jour. Il vous tend
une main d’amour : « venez, venez, venez à
Moi, continuez de venir. J’ai pour vous des choses que
le monde ne peut vous offrir. Je suis le seul à pouvoir
vous les donner. Venez à Moi et rester avec Moi.
demeurez-avec Moi. Demeurez avec Moi afin que Je puisse
vous donner cet amour qui tolère tout, qui supporte
quoi que ce soit et tout. »
Mon ami, cet amour a fait ses preuves.
N’est-il pas vrai que nos nerfs sont des plus fragiles
lorsque nous manquons de sommeil ? Là, sur le
chemin du Calvaire, Jésus etait resté sans dormir la
nuit précédant Sa crucifixion. Puis Il a dû affronter
l’interrogatoire, les coups, le mépris, les crachats,
les fausses accusations, et le poids de Sa croix sur Son
corps meurtri. Dirions-nous que si les nerfs de qui que
ce soit etaient a bout les siens auraient pu l'etre,
auraient du letre sur le chemin du Calvaire ? S’il
y a un homme qui ait eu le droit de faire sauter un
fusible, qui ait eu le droit de dire « je n’en
peux plus ! », c’est bien Jésus ! Et
pourtant, Il n’a pas prononcé la moindre parole
déplacée.
« L’Amour tolère
absolument chaque chose qui se produit. »
Jésus possédait l’amour divin, et cet amour a été
mis à l’épreuve dans un corps 100% humain, qui avait
le même système nerveux que vous et moi. Jésus n’a
pas lâché !
Vous pouvez dire, « mais,
Jésus avait le surnaturel à portée de main. » J’ai
une bonne nouvelle pour vous : Jésus est venu dans
ce monde pour mettre cette même puissance surnaturelle
à disposition de chacun, par le don du précieux Saint
Esprit. Avec ce don surnaturel, aucun conjoint n’aurai
jamais à élever sa voix en colère, aucun membre d’église
n’aurair à laisser sauter un fusible et s’enfuir du
sanctuaire ou de l’assemblée, personne d’entre nous
n’aurai à être poussé à bout, avec un comportement
semblable à celui de quelqu’un qui n’a jamais connu
Jésus. Mais au contraire, nous decouvrirons qu’en
effet, Son joug est doux et Son fardeau léger. Oui,
bien-aimé, Jésus dit : « Venez à moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés. » Jésus
nous prie de venir boire à la fontaine de Son
amour : « Vous tous qui avez soif, venez
aux eaux… » (Es. 55 : 1).
Peut-être avons-nous déjà trempé
nos seaux dans ce puits de vie et nous en avons bu ;
mais à présent, qu’il nous soit donné de porter le
puits entier à nos lèvres et de ne jamais cesser de
boire ! Il faut que nous tombions amoureux de
Jésus – infatués. Et dans cette relation, nous
aurons cet amour qui tolère tout et qui supporte
absolument chaque chose qui se produit… Cet amour qui
ne périt jamais.
Si nous aimons quoi que ce soit ou
qui que ce soit plus que Jésus, nous sommes dans l’idolâtrie ;
la porte au Fusible Jésus nous reste fermée et nous
continherons de faire sauter nos fusibles.
Un jour, quelqu’un a dit que les
Chrétiens de l’Eglise primitive prêchaient le plus
souvent sur le Cantiques des Cantiques. Pourquoi ?
Parce-que ce livre dresse le portrait de l’amour
passionné. Jésus veut que nous l’aimions avec la
passion que la femme Sulamithe avait pour son bien aimé.
Parce-que l’amour que le Chrétien moyen a pour Jésus
est si faible… Le Chrétien moyen n’a que de l’amour
humain… Ce même amour humain limité, comme celui du
pêcheur, prêt à craquer à tout moment et faire
exploser la colère, l’amertume, la luxure et la
convoitise, enfouies profondément dans la nature
charnelle de la vie non sanctifiée.
Ô, mon ami, la vraie Chrétienté, c’est
le surnaturel. C’est ce qui fait descendre la
puissance de Dieu et l’amour de Dieu du haut des cieux
pour prendre le relais de la nature pécheresse du vieil
homme.
Je vous en conjure, obéissez au
Seigneur, continuez à obéir . Alors, l’amour
qui tolère tout, qui ne périt jamais, sera déversé
dans vos cœurs par le Saint Esprit et vous entrerez
dans une vie où les mots « je n’en peux
plus ! » seront remplacés par les mots
« Christ est capable de me sauver parfaitement…
puisqu'il vit tousjours pour intercéder en ma faveur »
(Héb. 7 : 25).
Oui, mon ami, ce n’est pas
« trop beau pour être vrai », que ce n'est
pas necessaire de faire sauter nos fusibles. Mais
plutôt, c’est « trop beau pour être
faux. » Si vous faites encore sauter vos fusibles,
demandez à Jésus de vous aider à atteindre le niveau
de sérénité qu’Il avait en son âme. Il vous y
conduira.