Si votre mission peut s’effrondrer à cause d’un problème,

mieux vaut en chercher une meilleure.

Votre mission est-elle plus grande que votre problème ?

"Seulement de ville en ville, l’Esprit Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu." (Actes 20 : 23, 24).

Si l’on devait séparer par une limite bien distincte les chrétiens qui finissent leur course de ceux qui ne la finissent pas, de quel côté vous situeriez-vous ? Etes-vous en train d’achever les projets que Jésus vous a donnés suite à votre conversion ? Etes-vous dans la course ou vous êtes-vous écarté en chemin, suite à un problème ou une déception inattendue ?

Et donc maintenant, quel chemin suivez-vous ? Quelle direction votre boussole indique-t-elle ? Est-ce toujours celle que Jésus vous a donnée ou changez vous de cap au gré du vent ?

"Mais je ne fais pour moi même aucun cas de ma vie…"

Paul dit, "Mes avis importent peu. Mes sentiments importent peu. Que je sois satisfait ou désespéré n’a pas d’importance. Que je sois élevé ou abaissé n’a pas d’importance. Que les gens pensent du bien ou du mal de moi n’a pas d’importance. Que je vive ou que je meure n’a pas d’importance. J’ai une marche à suivre, que le Seigneur m’a donnée à Damascus. Ma boussole m’indique la direction qu’Il m’a donnée, j’ai gardé le cap et je tiens à le garder toute ma vie. Et aucun problème au monde n’est de taille à m’écarter de mon but, car ma mission sera toujours plus grande et plus importante que n’importe quel problème. J’ai l’intention de finir ma marche avec joie."

Tous ceux que sont nés de Dieu reçoivent une direction. Pour certains, ce peut être un virage à 270 degrés ; pour d’autres, 312 degrés ; d’autres encore, 005 degrés. Mais tous ceux qui sont nés de Dieu reçoivent une direction, un chemin, une marche, une mission à accomplir. Tous ceux nés de Dieu sont élus, choisis pour porter du fruit (Jean 15 : 16). Le Saint Esprit n’engendre jamais un enfant de Dieu pour lequel Il n’a aucun but. Jamais !

Dès le début de sa vie Chrétienne, Paul savait pourquoi il était né de nouveau, "pour porter son Nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël," et il savait que ce serait un chemin pénible (Actes 9 : 15-16). Dieu dit à Paul qu’il y aurait pendant la course des tempêtes violentes, de l’agitation, de la détresse, des déceptions, des cœurs brisés, des rêves ou aspirations détruits. Cependant, rien ne pouvait le dévier de sa mission. Ni le rejet initial de ses frères à Jérusalem, ni les lapidations, ni la déception concernant Jean Marc, ni l’église d’Asie refusant plus tard de le recevoir en tant qu’apôtre, les coups, les naufrages et les emprisonnements ne l’ont pas arrêté dans sa mission.

Qu’est–ce qui vous ferait dévier du but, abandonner votre mission divine ? Quel problème vous amènerait à réorienter votre boussole ? Serait ce une broutille, tel que quelqu’un qui prierait trop fort et trop longtemps à une réunion de prière ? Ou bien serait ce parce que le culte à l’église est trop long ? Ou serait ce le manque d’acceptation de vos proches ? Ou une perte d’argent ? Est-ce que l’amertume, le ressentiment, la jalousie ou la convoitise est entré dans votre cœur ? Est-ce un mari rétrograde ou un épouse froide qui vous fait abandonner votre mission ? Est-ce le manque d’attention de la part de votre pasteur qui a raison de vous et est la cause de votre naufrage ? Eh bien ! Combien finiront la course avec joie ? !

Dieu donne a chacun de ses enfants, à chacun d’entre eux, une mission divine qui est plus grande que n’importe quel problème qu’il ou elle pourra rencontrer ! Le Seigneur ne donnera à personne une mission plus petite que le pire problème que l’on rencontrera. N’est-ce pas merveilleux ?

"je ne fais même aucun cas …"

Paul dit, "je ne fais même aucun cas." Hallelujah ! Même si le Saint Esprit continuait à lui attester que, dans chaque ville, des emprisonnements et des coups durs l’attendaient, il était déterminé à ne pas être dévié de sa divine mission.

S’il existe une définition de l’intégrité chrétienne, elle se trouve certainement là : c’est une personne qui reste dans la course, en tout temps déterminée à finir la marche avec joie. Et s’il existe une définition du manque d’intégrité, c’est une personne qui ne reste pas dans la course. Oh, combien de millions de chrétiens abandonnent la course chaque année, pour des problèmes cent fois moindres que d’être emprisonné, lapidé et rejeté. Quelle est la mesure de votre intégrité ? Serez-vous capables de dire le Jour du Jugement, "j’ai accompli ma course avec joie," ou aurez-vous à pendre votre tête de honte ?

L’intégrité dans notre mission est si importante. Sans intégrité, nous n’avons aucune onction de Dieu. Il y a aussi un lien entre le manque de bénédiction du Seigneur et le manque d’intégrité envers notre mission. Et n’y a-t-il pas un rapport entre la présence ou la manque d’intégrité et ce que nous transmettrons à nos enfants et à nos petits enfants ? Sur combien de tombes de Chrétiens pourrions-nous écrire, "mission interrompue pour cause de problèmes."

Mais Paul a gardé son intégrité. Il a été lapidé à Lystre, présumé mort, de telle façon que son corps a été traîné hors de la ville. Mais quand ses disciples l’ont entouré, il est revenu à lui et a immédiatement continué sa mission "fortifiant l’esprit des disciples…" (Actes 14 : 19-22). Le Jour du Jugement, quel rapport y aura-t-il entre les Chrétiens qui auront abandonné leur mission parce qu’on leur aura marché sur les pieds et Paul dont la tête fut écrasée et le corps lacéré, et qui malgré tout est resté dans la course ? Mon ami, l’intégrité c’est de rester dans la course sans chercher d’excuses. Avez-vous de l’intégrité ?

De qui Paul a-t-il donc appris qu’être lapidé et traîné presque mort hors d’une ville n’était pas une excuse suffisante pour abandonner ? De Jésus ! "Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et il sortit du temple. Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance." (Jean 8 : 59 – 9 : 1).

Ils prirent des pierres pour les jeter à Jésus. Ils ont mis une peine de mort sur lui, mais il sortit et guérit un homme né aveugle. Une menace de mort n’est elle pas suffisante pour prendre au moins une semaine de rétablissement après un tel traumatisme émotionnel ? Non, mille fois non ! Aucun problème n’était plus grand que la mission de Christ, et donc, aucun problème ne pouvait la faire échouer. Jésus continuait comme si de rien n’était. Et n’était-ce pas là même une partie de la mission de Christ que de redonner la vue aux aveugles ? N’a-t-il lui-même pas dit cela (Luc 4 : 18) ?

Avez-vous une mission ?

Avez-vous une mission plus grande que tous les problèmes : problèmes dans votre mariage, vos finances, problèmes d’ordre social, personnel ou dans votre vie d’église ? Si votre mission est plus petite que le plus grand problème auquel vous êtes confronté, vous avez échoué la mission que Dieu vous a donnée. La mission de Dieu est toujours plus grande que tous les problèmes.

"Mais," dites-vous, "Pasteur, je suis seulement une ménagère. Alors quelle est ma mission divine?" Tout d’abord, laissez-moi vous dire de rayer le mot "seulement." Il n’y a rien de ‘seulement ceci’ ou ‘seulement cela’ dans le royaume de Dieu. Toute mission divine, quelque petite qu’elle soit, a beaucoup de valeur et de sens à Ses yeux.

De plus, vous devez vous rendre compte de ce que votre mission contient différentes facettes, tout comme celle de Jésus. La guérison des malades était une facette de la mission de Christ. La guérison de ceux dont le cœur est brisé et la libération des captifs, voilà d’autres facettes.

De la même façon, notre mission comporte plusieurs parties. Et pourtant, chaque partie de cette mission est toujours plus grande que tous les problèmes que nous pouvons avoir.

Le message principal de la mission de nous tous se trouve dans ce verset, "On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien : et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec Ton Dieu" (Michée 6 : 8).

Pensez donc à la force de ces mots, pratiquer la justice : être honnête, probe et droit en toutes choses ; aimer la miséricorde, ceci évite d’être dur, et empêche qu’un esprit critique et portant des jugements ne pénètre notre âme ; marcher avec Dieu, marcher avec Dieu comme Enoch, comme Jésus, comme Paul, marcher main dans la main avec Dieu, avoir une relation solide et quotidienne avec Jésus ; et de le faire humblement, car ce ne peut être fait que de cette façon.

C’est une mission commune et nous l’avons tous. Elle est en effet plus grande que tous les problèmes que vous rencontrerez ! Si vous gardez les regards sur cela en tout temps, jamais aucun problème ne vous fera échouer. Aucun ! Voyez-vous comment toute personne ayant vie sur terre ne peut être qu’un ‘simple’ quelque chose ? Mais chacun sera un grand saint qui ne jettera, ni de mangera, ni ne touchera jamais de boue, que ce soit à la télévision, au culte, ou au travail. En bref, la mission principale, la mission commune est de laisser Jésus vivre dans votre corps de la même façon qu’Il a vécu dans Son corps il y a 2000 ans ! Si vous vous rappelez de cela à l’esprit quand vous rencontrez un problème, vous resterez dans la course.

Ah oui, vous disiez que vous n’étiez qu’une ménagère. Mais plus une simple ménagère, bien sûr. Quelles sont les autres composantes de votre mission ? Vous savez, bien sûr : soyez soumise à votre mari comme au Seigneur (Eph. 5/ 22), tenez votre maison de façon à ce que cela satisfasse votre mari, et s’il y a des enfants, soyez une mère à plein temps, réalisant bien qu’aucun appel séculaire ou professionnel ne peut dépasser l’immensité de la mission qui consiste à faire devenir garçons et filles des hommes et femmes qui sauront prier à en faire descendre le paradis et faire trembler les portes de l’enfer.

Maintenant, devrai-je continuer et vous donner les "composantes plus petites" de votre mission spéciale, tel un chauffeur de camion, un ingénieur ou un étudiant ? Je ne devrais pas. Vous avez le Saint Esprit pour vous l’enseigner.

‘Mais’ me dites-vous, ‘j’ai misérablement échoué’. Debout, et arrêtez d’échouer ! C’est ce que Dieu a dit à Josué. Josué a échoué à Ai, et il a porté son attention sur le problème, ceci l’amenant à apitoiement dans la poussière, sur lui-même et sur les diacres (Josué 7 : 6-10). Mon ami, en voilà une façon de mener une guerre, le visage dans la poussière. Dieu laisse-t-Il tomber ces gens-là ? Les renvoie-t-Il ? Sont-ils à jamais bannis ? Ne porteront-ils jamais les lauriers de la victoire sur leurs couronnes dorées ? La réponse est, non ! Dieu dit à Josué, lève-toi donc !

Mon ami, sanctifie toi, lève toi et retourne à ta mission divine, alors tu entendras ton maître dire ce beau jour : c’est bien, bon et fidèle serviteur !